Nécessité de cohérence entre politique industrielle et politique R.H. : le cas de la Société AROE
DOI :
https://doi.org/10.53102/1996.15.02.274Mots-clés :
Unités Autonomes de Travail, Cohérence, Politique industrielle, Politique des Ressources HumainesRésumé
Cette contribution vise trois objectifs. Le premier est de montrer, à partir du cas de l'entreprise Aroé, selon quels critères a été élaborée un objectif qui visait la mise en place d'unités Autonomes de Travail dans ses secteurs de production. Le second est d'apporter des éléments de réponse à cette interrogation: définir l'organisation des ateliers sur la base de groupes autonomes, une démarche top-down ou une démarche faisant appel à l'intelligence des salariés de base, premiers concernés par le changement à venir ? Le cas échéant, le problème est de comprendre comment a été utilisée cette intelligence suscitée par l'organisation. Si des évidences sont admises par nombre de managers, en l'occurrence, le développement du travail collectif et des coopérations à la base de l'organisation, le problème est de faire en sorte qu'elles se concrétisent dans l'organisation. Là est le troisième objectif de cette contribution : décrire le changement en cours d'élaboration et mettre l'accent sur la nécessité d'assurer une cohérence entre gestion des ressources humaines et politique industrielle dont la synthèse ne peut efficacement se faire qu'au regard des réalités de l'activité de travail.
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